Selon la définition du Larousse, révolution signifie « Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir. »
Selon donc la définition du Larousse, il n’y a eu de révolution ni en Egypte ni en Tunisie. Certains comme Elisabeth Lévy dans On refait le monde parle même de révolution de palais. Je n’irai pas jusque là mais c’est vrai que ce qui vient de se passer dans ces deux pays est très particulier. Le pouvoir reste aux mains des militaires en Egypte. En Tunisie il s’agit des d’une alliance entre anciens cadres de l’Ancien-Régime, militaires et opposants.
Mon explication
- l’absence de leader charismatique avec la volonté de prendre le pouvoir
- l’absence de groupe(s) déterminé(s) avec pour but la prise du pouvoir et l’instauration d’un nouveau régime à la bolchevick.
Cela est probablement du d’une part à l’élimination physique des éléments les plus charismatiques donc dangereux pour le régime des 30 dernières années en Egypte, mais aussi le pragmatisme des peuples. Ces derniers savent que les « vraies » révolutions ont souvent (toujours) un coût humain et économique élevé. Ces révoltes ont montré que la détermination, la patience mais aussi la prudence sont des vertus égyptiennes et tunisiennes.
